L’assurance vie : est-ce un bon placement ?

L’assurance vie est le placement le plus adapté pour épargner en vue d’un complément de revenus une fois à la retraite. Grâce à sa souplesse, ses avantages financiers, fiscaux et en matière de succession, l’assurance vie demeure le placement sollicité par les Français. Cette préférence est-elle justifiée, pourquoi ? Voici quelques raisons qui font de l’assurance vie un bon placement et des conseils pour trouver la meilleure.

Assurance vie : disponibilité de l’épargne

Grâce à la flexibilité du contrat, le souscripteur peut à tout moment récupérer les capitaux de son assurance vie. Lorsqu’il souhaite récupérer la totalité ou une partie de son épargne, il réalise « un rachat ». Dans le cas d’un rachat de l’intégralité des sommes épargnées, le contrat est clôturé définitivement. Le contrat se poursuit sur la base de capitaux réduits si le souscripteur ne réalise qu’un rachat partiel. Un autre avantage de la souplesse de ce produit d’épargne consiste dans la possibilité d’effectuer des versements sans contrainte de montant. Plutôt que de faire un rachat, il est possible de faire une demande d’avance. La somme avancée, sur une durée déterminée, correspond à un pourcentage de la valeur de rachat du contrat. En contrepartie, l’assureur applique un taux d’intérêt défini chaque année.

La diversité des placements

Si le souscripteur souhaite varier ses placements, il peut souscrire un contrat d’assurance vie multisupport qui lui permettra d’accéder à divers placements. Il peut alors investir en fonds euros composés à 80% d’obligations garanties par l’assureur et qui présentent peu de risques. Ces fonds ont connu ces dernières années une baisse de rentabilité conséquence de celle des taux obligataires. Afin d’augmenter la rémunération de son contrat, il peut choisir les unités de compte. Celles-ci représentent une part d’un OPC qui gère un portefeuille d’actions, pierre papier, obligations, monétaire. À noter qu’à l’inverse des fonds en euros, les unités de compte n’offrent pas une garantie du capital. Leur valeur peut varier à la hausse ou à la baisse selon la fluctuation des marchés. Pour trouver les placements les mieux rémunérateurs, le souscripteur peut recourir à un simulateur d’assurance vie.

Un cadre fiscal avantageux

La taxation des gains de l’assurance vie s’applique lors d’un rachat total ou partiel et non pendant la durée du contrat. Après 8 ans de détention, les intérêts ou les plus-values bénéficient d’une fiscalité dégressive, ce qui permet d’optimiser le contrat. Selon la date des versements effectués sur le contrat, le souscripteur peut opter pour l’un des deux régimes fiscaux appliqués sur les gains : le barème progressif de l’impôt sur le revenu ou le prélèvement forfaitaire unique. Les prélèvements sociaux au taux annuel de 17,2% viennent s’ajouter à la taxation progressive. Pour les prélèvements sociaux, ceux-ci sont acquittés à l’inscription annuelle des gains sur le contrat en fonds euros. Ils sont acquittés sur les gains générés par les unités de compte lors de l’échéance du contrat ou du décès du souscripteur.

Succession : régime fiscal avantageux

Au décès de l’épargnant, les sommes versées aux bénéficiaires du contrat d’assurance vie, le conjoint ou le partenaire pacsé, hors succession bénéficient d’une exonération d’impôts. Pour les autres bénéficiaires, quel que soit leur lien de parenté avec l’assuré, un abattement de 152 500 € est appliqué sur les primes versées avant les 70 ans de ce dernier sur son contrat. Entre 152 501 et 700 000 €, la part de chaque bénéficiaire est taxable à hauteur de 20% et à 31,25% au-delà de 700 000 €. Pour les versements effectués après les 70 ans de l’assuré, un abattement de 30 500 € est appliqué sur les sommes versées aux bénéficiaires. Lorsque le montant versé excède les 30 500 €, les bénéficiaires doivent supporter des droits de succession.

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